Accueil I Edito José Luis Chilavert I Livre d'or I Partenaires 
 



En direct
Chroniques
Photos
Souvenirs de France 98


Coupe du Monde 2002

Résultats
Qualifiés
Stades
Annexes


Le Japon
En bref
Tôkyô
Echanges
Photos
Webcam

Divers
Livre d'or
Concours
Liens
Contact

 



Finale

Mercredi 8 juillet :
J’emmène donc Dunga à l’église. Puis, je pars, toujours avec Dunga, accompagné cette fois-ci de trois personnes du staff. On va à Disneyland à Marne La Vallée où Dunga retrouve des membres de sa famille à l’hôtel New-York. Après l’avoir déposé, nous prenons la direction de Paris, où je les dépose au centre ville. Le soir, je vais à Montparnasse pour y récupérer le préparateur physique. On discute aussi bien du foot au Brésil, de Senna, de la jeunesse pauvre de Ronaldo ainsi que de son parcours pour devenir préparateur physique de l’équipe nationale.


Jeudi 9 juillet : A 14 heures, je dois récupérer le fils de Livio Toledo, docteur de l’équipe (c’est lui, qui a renvoyé Romario avant le début de la compétition) à Roissy. Je me renseigne auprès de la Varig, compagnie aérienne brésilienne, pour savoir où le rejoindre. Son arrivée est prévue à 15 heures mais il a du retard. C’est donc en l'attendant que j’aperçois Franz Beckenbauer, désigné plus grand footballeur allemand, qui attend des amis de Munich. Je vais vers lui et le salue. J’engage la conversation et nous discutons du Bayern de Munich, dont il est le président, des équipes d’Allemagne et du Brésil, de Bixente Lizarazu, qui joue au Bayern, etc. 16 heures 30, Lucio (21 ans) arrive et je l’amène à son hôtel Haussmann.


Vendredi 10 juillet : Je dois apporter une vingtaine de billets pour l’entraînement de l’après-midi à Marco Antonio. Je l’emmène ensuite à l’entraînement.


Samedi 11 juillet : Veille de la finale. Il y a toujours plus de monde et plus de 100 policiers sont de garde autour du Château. Le matin, j’ai 2 colis à déposer au siège de la Varig, sur les Champs-Élysées et au siège du CFO (Comité Français d’Organisation), avenue Mangin. J’ai ensuite RDV avec le fils du docteur et deux de ses amis pour les emmener au dernier entraînement des Brésiliens au Château, où seuls les journalistes auriverdes sont conviés. La décontraction des joueurs avant une finale de Coupe du Monde est surprenante. Mais leur objectif, qui était d’arriver en finale, est atteint.


L'équipe du BrésilDimanche 12 juillet : Jour de la finale. A 16 h 30, le président de la CBF m’envoie d’urgence à l’hôtel Bristol pour y apporter des billets pour le match. La circulation commence à être détournée et difficile. Les drapeaux tricolores sont omniprésents ainsi que les klaxons. Je vais ensuite au SDF où je reste bloqué une ½ heure sous le tunnel débouchant sur le stade. Pendant ce temps, Christian, un autre chauffeur, emmène Ronaldo à la clinique des Lilas pour un bref contrôle après son malaise de l’après-midi.

Le Brésil pleureJe rejoins les autres chauffeurs ainsi que les gendarmes de la Garde Républicaine, qui ont depuis le début escorté la délégation brésilienne, tout en haut des tribunes du SDF. L’échauffement se déroule sans les Brésiliens et l’incompréhension s’installe. Les Français deviennent champions du monde en battant le Brésil et entrent dans la légende. De retour au Château, le contraste est saisissant entre le calme qu’il y règne et la folie sur les Champs Elysées. Les visages des joueurs sont graves mais ça n’empêche pas quelques rires francs. Quelques joueurs partent retrouver leur famille. Moi, je reste jusque vers 3 heures. Je me retrouve à côté du capitaine Dunga ainsi que d’autres joueurs.


Lundi 13 juillet :
A 10 heures, comme d’habitude, j’emmène Dunga à l’église. Puis, nous aidons au déménagement sous la pluie. En tout, il y en aura pour un camion et trois camionnettes. Je vais ensuite à l’hôtel Bristol pour récupérer d’autres affaires. Le monospace est là aussi plein. Je retourne au château pour y vivre les derniers moments. Les joueurs nous félicitent pour la victoires des Bleus. Les joueurs se chambrent, le gardien Taffarel s’est rasé le crâne et ils font une dernière photo d’ensemble. Dernière escorte vers Roissy, où ils doivent décoller à minuit. Il y a du monde le long de la route pour saluer une dernière fois les joueurs. Le bus est filmé sur l’autoroute par la télévision brésilienne. A Roissy, des supporters attendent. La délégation se dirige rapidement vers la porte d’embarquement et nous quitte. AU REVOIR et MERCI.

Retour haut de page

I Matches de poule I Huitième de finale l Quart de finale l
I Demi-finale l
Retour I

 




NEWSLETTER
s'abonner
se désabonner






     
 
Site optimisé pour Internet Explorer au format 800*600.
© 2002 SL All rights reserved.