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La ville de Tôkyô est un grand port industriel. Cependant l'activité industrielle dans le port de la capitale nippone est bien moins intense que dans le port tout proche de Yokohama, en baie de Tôkyô. L'activité principale du port est la pêche qui s'organise autour du grand marché aux poissons de Tsukiji ouvert depuis décembre 1923.

Le district de Tsukiji fut à l'origine un village de pêcheurs établi au début de l'ère Edo (1603-1868) sur un terrain gagné sur la mer (littéralement Tsukiji signifie "terre asséchée"). Le développement de ce district débuta véritablement lorsqu'au milieu du 18e siècle les autorités de la capitale nippone commencèrent à s'inquiéter des problèmes engendrés par la surpopulation. Tsukiji fut alors rénové et, bien que ce quartier fut d'abord destiné aux petites gens, des seigneurs vinrent s'y établir. Après la restauration du pouvoir impérial en 1868, les étrangers arrivés au Japon furent cantonnés dans le district de Tsukiji. L'hôpital Saint-Luc, encore en place, est l'un de ces rares vestiges de cette présence étrangère passée...

Aujourd'hui, seule Tsukadajima, partie nord est de Tsukiji, a retenu le charme de la vie paisible de la cité d'Edo. De nombreuses petites maisons de pêcheurs s'y concentrent autour du sanctuaire Sumiyoshi, bâti en 1646 pour les pêcheurs du coin. Le reste du quartier est composé de bureaux commerciaux, de petits magasins, de restaurants et du temple Tsukiji Hongan, construit dans la pierre en 1935 sur le modèle d'un temple indien. A quelques minutes à pieds de Tsukiji on peut visiter le jardin Hamarikyû, ancienne villa de la famille Tokugawa. C'est un jardin typiquement japonais d'où l'on peut s'embarquer à bord d'un bateau-mouche pour une croisière dans la baie de Tôkyô ou sur la rivière Sumida. La traversée de la baie est possible, à pieds comme en voiture, par le pont "Arc-En-Ciel" (Rainbow Bridge) qui traverse la baie sur environ un kilomètre. En été, c'est un excellent site pour admirer les divers feux d'artifices de la capitale, notamment celui de l'embarcadère d'Harumi à la mi-août. Dans la partie sud est de la baie de Tôkyô, sur un terrain entièrement conquis sur la mer, se dressent depuis peu des bâtiments aux designs ultra-modernes: c'est le quartier d'Ariake, la vitrine du Tôkyô du 3e millénaire, qui a pour vocation de devenir le plus grand centre d'affaires de la capitale. L'attraction majeure du lieu est "Tôkyô Big Sight", le centre international d'expositions de Tôkyô, ouvert depuis 1995. Ce complexe, au design futuriste, rassemble des galeries d'art, des salles de conférences, de grands halls pour la tenue de salons, des salles de cinéma, des magasins et des restaurants. Un peu plus loin, au bord de la baie, on trouve O-Daiba. Moins clinquante mais tout aussi superficielle qu'Ariake, cette partie de la baie de Tôkyô est très populaire parmi les jeunes Tôkyôïtes qui y trouvent un semblant d'atmosphère propre aux stations balnéaires. La plage artificielle de sable blanc, non loin du Rainbow Bridge, se peuple rapidement, le week-end, lorsque le temps est au beau fixe. Le mot de Daiba désigne les îlots fortifiés construits dans la baie. Ils servirent de canonnières pour défendre l'accès à la cité d'Edo contre les troupes navales américaines venues au milieu du 19e siècle exiger l'ouverture des ports japonais au commerce international.


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