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Dans la fureur
de Japon-Belgique
Chauffé à blanc En pénétrant dans la grande salle plongée dans l'obscurité, j'ai eu l'impression d'entrer dans une arène où un combat devait se dérouler. Les 3000 personnes présentes (90% avaient moins de 20 ans) se trouvaient à ce moment-là dans un état second. Le jeune public, qui arborait fièrement les couleurs de l'équipe nationale, donnait tout ce que sa voix pouvait chanter et fit ensuite entendre un concert d'applaudissements à tout rompre. Puis, les chants d'encouragements " plus traditionnels " " Nippon, nippon " reprirent. Même ambiance qu'au stade Au coup d'envoi du match, ce fut une nouvelle explosion, l'équipe du pays co-organisateur débutait son Mondial. Durant toute la première mi-temps, cet enthousiasme, réplique exacte de l'atmosphère du stade de Saitama, ne faiblit pas. Au contraire, à chaque mise en échec de l'adversaire, à chaque attaque et à chaque parade du gardien japonais, l'excitation et la passion des supporters japonais gagnaient en intensité. Délire lors de l'égalisation Au retour des vestiaires des deux équipes, alors que le score était de 0 à 0, l'ambiance était toujours la même. Cela dura une dizaine de minutes jusqu'à l'ouverture du score par le Belge Wilmots. Là, il y eut un coup de froid de 30 secondes. Les encouragements reprirent rapidement pour pousser leur équipe à revenir au score et pourquoi pas décrocher ce qui aurait été leur première victoire en phase finale de coupe du monde. Trois minutes de jeu plus tard, ce fut du délire lorsque les joueurs de Philippe Troussier égalisèrent. Ça courait dans tout les sens dans la salle en hurlant. Rebelote quelques instants plus tard, quand il prirent l'avantage. Ensuite, tout le monde était debout sur sa chaise pour suivre la fin du match. Cette victoire, les Japonais la touchaient. Mais cela était sans compter sur le sang-froid et la maîtrise technique des Belges qui égalisèrent. Les Japonais eurent ensuite une nouvelle possibilité de l'emporter mais une faute préalable annula leur troisième but. Pour conclure, l'enthousiasme et les encouragements furent incessants de la première à la dernière minute du match et tout cela toujours dans le plus grand fair-play.
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