Accueil I Edito José Luis Chilavert I Livre d'or I Partenaires 
 



En direct
Chroniques
Photos
Souvenirs de France 98


Coupe du Monde 2002

Résultats
Qualifiés
Stades
Annexes


Le Japon
En bref
Tôkyô
Echanges
Photos
Webcam

Divers
Livre d'or
Concours
Liens
Contact

 




Le match d'ouverture

TOKYO, 31 mai - Cinq écrans avaient été installés à l'Institut franco-japonais de Tôkyô et les places se faisaient rares au fur et à mesure que le compte à rebours avant le match d'ouverture s'égrenait. Au point que la Brasserie de l'Institut soit comble (120 personnes minimum), que la salle de cinéma fasse (une centaine de places) elle aussi le plein et que le hall d'entrée ne soit pris d'assaut avant le coup d'envoi de France-Sénégal et de la XVIIe Coupe du Monde.

Tout le monde piaffait d'impatience et on sentait une excitation monter avant ce premier match. Les plus jeunes s'étaient bariolés le visage en bleu-blanc-rouge, les autres portaient le maillot tricolore et tous étaient prêts pour cette grande fête. Et pour la victoire des Bleus.

L'entame du match confirmait nos espoirs et ce tir de Trezeguet sur le poteau ne pouvait être que le signe précurseur d'une série de buts. Parallèlement, on sentait que le Sénégalais Diop était l'homme à surveiller et que ces raids pouvaient aller au bout. Stupéfaction à la 30e minute lorsqu'il prit de vitesse la défense française et provoquait ce ricochet dans la surface, qui finissait sa course aux fonds des filets.

A la mi-temps, on parlait " d'échauffement " des Tricolores et que les joueurs de Roger Lemerre allaient faire parler la poudre durant les 45 dernières minutes. Les tentatives se succédaient effectivement mais rien ne venait et la situation devenait de plus en plus stressante. Nos champions du Monde et d'Europe pouvaient-ils trébucher lors du match d'ouverture ? Non, ce n'était pas pensable, au moins allaient-ils sauver l'honneur et arracher le match nul.

Au final, rien de cela. Après le premier match, les champions sortants sont battus (la dernière fois que cela était arrivé, c'était en 1990 lorsque la Cameroun avait battu l'Argentine) et les Bleus se compliquent la tache. Sans son meneur de jeu providentiel, les Français ont montré devant 500 millions de téléspectateurs (et à leurs futurs adversaires) qu'ils étaient " prenables ". Voilà pour la mauvaise nouvelle. Mais, n'en doutons pas, cette équipe a de la ressource et saura le prouver dès la prochain match.

Hormis ce match, les Japonais attendent avec anxiété le match de dimanche, qui opposera l'Angleterre à la Suède. De très nombreux Japonais ont en tête les images d'hordes d'hooligans dévastant tout sur leur passage. Un dispositif spécial a été mis en place mais à l'heure actuelle, cela reste la préoccupation. Même moi, j'y ai eu droit. En effet, alors que je me trouvais dans " l'international " quartier de Roppongi, une TV japonaise m'a interviewé pour me demander bien évidemment comment je trouvais le Japon mais surtout si je pensais qu'il y aurait des débordements d'hooligans. Toujours à la télé, des reportages sont diffusés sur les endroits où seront retransmis les matches et où tous les objets cassants et susceptibles d'être dangereux avaient été remplacés. Espérons que le Mondial ne se résumera qu'à du sport et qu'il restera avant tout une fête.

 
 
 


Retour page précédente...

 




NEWSLETTER
s'abonner
se désabonner






     
 
Site optimisé pour Internet Explorer au format 800*600.
© 2002 SL All rights reserved.