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Welcome to Tokyo
!

Le
métro à Tokyo |
TOKYO, 28 mai 2002
- Trois jours après avoir posé le pied sur le sol japonais,
mes impressions sont excellentes.
Les Japonais, en général, et la famille qui m'héberge,
en particulier, m'ont formidablement bien accueilli. Pour exemple, dès
que l'on constate qu'un étranger est perdu (ce qui m'est arrivé
fréquemment avec les transports en commun ou devant l'entrée
d'un restaurant), un ou une Japonais(e) est venu(e) me tirer d'affaire.
Plusieurs fois, on ne s'est seulement contenter de m'indiquer une direction
mais on m'a tout simplement accompagné ! Les Japonais savent accueillir
et je ne doute pas un instant que les supporters étrangers seront
(ou ont été) vites rassurés en arrivant.
Serré comme des sardines
L'une des choses marquantes en découvrant Tokyo est la densité
de personnes dans la rue ou dans le métro. Ça bouge dans
tous les sens du matin au soir. J'ai connu mes premières expériences
dans le métro tôt le matin et franchement, c'est impressionnant.
Enormément de gens courent pour le prendre et ensuite, tout le
monde s'entasse dans les rames. Il n'y a plus un espace de libre. A la
station suivante, l'on croit que plus personne ne peut rentrer et certains
arrivent encore à le faire, aidés en cela par une personne
sur le quai, qui pousse la dernière personne à l'intérieur
avant la fermeture des portes. Autant dire, qu'à ce moment-là,
on se sent comme dans une boîte de sardines.
Concernant la coupe du monde, c'est encore relativement calme à
Tokyo. Bien sûr, les sponsors officiels ont pris leurs marques aux
quatre coins de la ville mais l'ambiance " coupe du monde "
ne se fait pas encore ressentir. Cela devrait changer à partir
du match d'ouverture et de l'arrivée plus massive de supporters
européens.

Le
Club France |
Club France, c'est
non
En tout cas, si l'on devait décerner une récompense à
la personne la plus en vue avant le début du Mondial, elle irait
certainement à Philippe Troussier. L'entraîneur français
de l'équipe du Japon est en effet partout. A la télé,
sur les affiches, dans les journaux
Avant mon départ, j'avais l'intention de me rapprocher du Club
France, installé par la FFF à Tokyo, afin d'être plus
proche des coulisses de l'événement et des Bleus. On m'avait
assuré qu'il pouvait y avoir une possibilité de participer
au fonctionnement du " club ". Hélas, l'une des responsables
de la fédération m'a gentiment renvoyé dans mes 22
mètres. Rien à offrir, rien à espérer. Je
comptais sur cette expérience pour vivre à ma façon
la compétition. A présent, il va vite falloir que je me
remette en cause. Rien n'est dramatique mais c'est embêtant sur
le coup. Un peu comme une maudite contracture à la cuisse, non
?
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