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Sandra Schaal, tombée amoureuse du Japon

Sandra Schaal
TÔKYÔ, le 25 juin - Le travail et la volonté mènent loin et parfois jusqu'à Kyoto. C'est le cas pour l'Alsacienne Sandra Schaal, qui y prépare un double doctorat.

Tout a commencé dans son lycée strasbourgeois, où une petite section de Japonais Langue Vivante 3 avait été ouverte au début des années 1990. Très attirée par les langues étrangères et un peu intriguée à l'idée d'apprendre les bases d'une langue aussi "exotique", Sandra opte pour cette option en terminale (1992-1993). Immédiatement, c'est le coup de foudre pour " la magie des caractères chinois, que je rêvais de pouvoir décrypter. Les jeux étaient faits. "

Débuts difficiles

Une fois son bac C en poche, elle avait dans l'idée d'approfondir ses connaissances (plus que superficielles à l'époque) de la langue et de la culture japonaises. " Cependant, mes parents envisageaient les choses différemment et espéraient me voir intégrer Sciences Po. Cédant à leurs insistances, je passais sagement le concours d'entrée en 1993, que je réussis. J'entrais en première année à Sciences Po et abandonnais donc, à regret, l'idée de poursuivre plus loin l'apprentissage de cette difficile mais ô combien fascinante langue. Mais pas pour longtemps... "

Une décision qui change tout

Quelques mois avant les examens de fin de première année, Sandra a l'impression " de passer à côté de ma vie, que j'imaginais plutôt peuplée de caractères chinois que de lectures régulières du Journal Officiel. Ma décision était prise : à la rentrée universitaire suivante, j'irai m'inscrire en fac de Japonais, à Strasbourg, toujours. " Elle n'a jamais regretté cette décision, que certains ont qualifié de folie, de caprice passager, à l'époque.

Ensuite, tout s'enchaîne à vitesse grand V :

- juin 1996 : D.E.U.G. de langue et civilisation japonaise, obtenu avec mention Très Bien à l'Université des Sciences Humaines Rene Descartes de Strasbourg ;
- juin 1997 : licence de langue et civilisation japonaise, obtenue avec
mention Très Bien, toujours à Strasbourg ;
- juillet 1999 : maîtrise de langues, littératures et civilisations étrangères, spécialité japonais, obtenue avec mention Très Bien à l'I.N.A.L.C.O. (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) à Paris avec un memoire avec comme thème " La greve aux industries Yamaichi Hayashi, Okaya (departement de Nagano), 1927 " ;
- octobre.1999 - mars 2001 : bourse de recherches du Monbusho (Ministère de
l'Education Nationale japonais) à l'Université de Kyoto ;
- février 2001 : passage avec succès du concours d'entrée du département de sociologie de la Faculté des Sciences Humaines de l'Université de Kyoto (cursus de doctorat japonais),
- avril 2001 - … : doctorante, à l'Université de Kyoto, Faculté des Sciences Humaines, département de sociologie Travail de recherches sur les ouvrières du monde du textile (filatures de coton et de soie) dans le Japon d'avant-guerre : tentative de "réexamen" de leur histoire personnelle et étude de leur identité, de leur esprit de résistance au travers de l'analyse de leur discours (ce que les Américains appellent "subjective life history". La chose est délicate a traduire en français.) ;
- octobre 2002 - … : doctorante (doctorat en co-tutelle), à l'INALCO à Paris

Beauté du Japon et gentillesse des Japonais

" Tombée amoureuse " du Japon les premiers jours de son premier séjour au Japon, en 1998, passées essentiellement à collecter des documents historiques pour son travail de recherche pour la maîtrise. Kyoto, sa ville d'adoption l'a particulièrement marquée, " pour la beauté de ses temples et sanctuaires, pour ses quartiers traditionnels avec leurs belles maisons à l'ancienne et ... pour sa taille humaine ". Elle a aussi été touchée dès le départ par la gentillesse naturelle et par la courtoisie dont font preuve beaucoup de Japonais. Cette impression est restée inchangée depuis.

Kyoto, sa " ville de cœur "

Installée " dans une petite maison de poupée traditionnelle, dans un quartier agréable situé sur le flanc d'une colline boisée " de Kyoto, sa " ville de cœur " et autour d'un groupe d'amis, Sandra Schaal mène une vie calme et très studieuse. Bien décidée à mener le défi qu'elle s'est fixé -un double doctorat, au Japon et en France- jusqu'a son terme... ce qui suppose encore pas mal de travail et d'efforts à fournir. Mais " c'est passionnant, et finalement, c'est la seule chose qui compte pour moi ".



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