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Sandra Schaal, tombée amoureuse du Japon
Tout a commencé dans son lycée strasbourgeois, où une petite section de Japonais Langue Vivante 3 avait été ouverte au début des années 1990. Très attirée par les langues étrangères et un peu intriguée à l'idée d'apprendre les bases d'une langue aussi "exotique", Sandra opte pour cette option en terminale (1992-1993). Immédiatement, c'est le coup de foudre pour " la magie des caractères chinois, que je rêvais de pouvoir décrypter. Les jeux étaient faits. " Débuts difficiles Une fois son bac C en poche, elle avait dans l'idée d'approfondir ses connaissances (plus que superficielles à l'époque) de la langue et de la culture japonaises. " Cependant, mes parents envisageaient les choses différemment et espéraient me voir intégrer Sciences Po. Cédant à leurs insistances, je passais sagement le concours d'entrée en 1993, que je réussis. J'entrais en première année à Sciences Po et abandonnais donc, à regret, l'idée de poursuivre plus loin l'apprentissage de cette difficile mais ô combien fascinante langue. Mais pas pour longtemps... " Une décision qui change tout Quelques mois avant les examens de fin de première année, Sandra a l'impression " de passer à côté de ma vie, que j'imaginais plutôt peuplée de caractères chinois que de lectures régulières du Journal Officiel. Ma décision était prise : à la rentrée universitaire suivante, j'irai m'inscrire en fac de Japonais, à Strasbourg, toujours. " Elle n'a jamais regretté cette décision, que certains ont qualifié de folie, de caprice passager, à l'époque. Ensuite, tout s'enchaîne à vitesse grand V : - juin 1996 : D.E.U.G. de langue et civilisation japonaise, obtenu avec mention Très Bien à l'Université des Sciences Humaines Rene Descartes de Strasbourg ; - juin 1997 : licence de langue et civilisation japonaise, obtenue avec mention Très Bien, toujours à Strasbourg ; - juillet 1999 : maîtrise de langues, littératures et civilisations étrangères, spécialité japonais, obtenue avec mention Très Bien à l'I.N.A.L.C.O. (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) à Paris avec un memoire avec comme thème " La greve aux industries Yamaichi Hayashi, Okaya (departement de Nagano), 1927 " ; - octobre.1999 - mars 2001 : bourse de recherches du Monbusho (Ministère de l'Education Nationale japonais) à l'Université de Kyoto ; - février 2001 : passage avec succès du concours d'entrée du département de sociologie de la Faculté des Sciences Humaines de l'Université de Kyoto (cursus de doctorat japonais), - avril 2001 - : doctorante, à l'Université de Kyoto, Faculté des Sciences Humaines, département de sociologie Travail de recherches sur les ouvrières du monde du textile (filatures de coton et de soie) dans le Japon d'avant-guerre : tentative de "réexamen" de leur histoire personnelle et étude de leur identité, de leur esprit de résistance au travers de l'analyse de leur discours (ce que les Américains appellent "subjective life history". La chose est délicate a traduire en français.) ; - octobre 2002 - : doctorante (doctorat en co-tutelle), à l'INALCO à Paris Beauté du Japon et gentillesse des Japonais |
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