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Les "Ultras Nippon"



Préparation d'avant match

TÔKYÔ, le 16 juin - Si le onze japonais fait sensation en ce moment, il le doit bien évidemment au talent de ses joueurs et au sens tactique de son entraîneur, Philippe Troussier. Mais que serait-il sans son formidable public ? Parmi ces dizaines de milliers de supporteurs (et bien plus en dehors des stades), qui forment ce que l'on appelle le " 12e homme ", les "Ultras Nippon", un groupe de supporteurs tout de bleu vêtus, se distinguent en se donnant sans compter pour leur équipe et en chauffant les stades.

" Bienvenue au paradis bleu "

Ce groupe de supporteurs est né lors de la Coupe d'Asie 1992, que le Japon remporta face à l'Arabie Saoudite. L'année suivante, la création de la J-League, la ligue pro, suscita une grande effervescence autour du foot. Alors que le Japon tentait vainement de se qualifier pour la coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, les Ultras Nippon faisaient sensation lors des déplacements de l'équipe nationale, où ils venaient en masse. Les journaux japonais titraient alors : "Welcome to Blue Heaven" ("Bienvenue au paradis bleu"). Une devise qui sera reprise chaque fois que les Ultras se déplaceront. Que ce soit à Hongkong ou en Malaisie, les supporteurs japonais sont les seuls de toute l'Asie à être aussi nombreux à voyager. Que dire de ce déplacement chez l'ennemi intime, la Corée, lors des éliminatoires de 1997, où les Ultras étaient 20 000 pour soutenir leur équipe !

Autour d'un noyau dur de meneurs

Par rapport aux clubs de supporteurs "classiques", les "Ultras Nippon" ont plusieurs particularités. En effet, le groupe n'a pas d'existence juridique, ne demande aucune cotisation et n'a pas de hiérarchie. Les Ultras fonctionnent avec un noyau dur de meneurs, qui viennent des clubs de supporteurs des équipes de la J-League et qui font circuler l'information, via Internet notamment. Cette absence apparente de structure permet ainsi de ne pas se fixer de limite pour rassembler le maximum de fans lorsque l'enjeu d'un match est de taille.

Remarqués en 1998

C'est au Mondial 1998, que les supporteurs nippons se sont fait remarquer pour la première fois en Europe, en faisant notamment le ménage dans leur tribune à la fin des matches. Moins amusant, les médias avaient aussi fait leur " une " avec ces nombreux supporters japonais, qui s'étaient fait rouler et qui avaient en leur possession de faux billets. Asahi Ueda, le leader naturel du groupe, s'était ainsi retrouvé en possession de plusieurs faux billets, dont un pour la finale, acheté plus de 2 000 euros par l'intermédiaire d'agences de voyages japonaises qui s'étaient fait escroquer. Cet épisode, lors la première participation japonaise à une phase finale, n'est d'ailleurs pas encore digéré.

" Le Japon en finale "

A l'image du Strasbourgeois Arnaud Szymanski, kapo français n°1, Asahi Ueda est perché sur un siège ou sur les épaules d'un camarade et lance les animations et les chants, à l'aide d'un porte-voix, pour toute la tribune des ultras. A 28 ans, celui qui tient un spotsu baru (café des sports) à Tokyo, baptisé La Bombonera en hommage au célèbre stade de Buenos Aires, est aussi devenu une célébrité, qui anime des émissions de radio, est invité sur les plateaux de télévision et écrit des livres. Pour l'heure, c'est le Mondial 2002, qui l'intéresse et qui l'occupe. Son bar affiche complet les soirs de match et il lui faut bien sûr supporter l'équipe nationale. A son sujet, les Ultras ne doutent pas un instant qu'ils la porteront jusqu'à la finale : "Sous une forte pression, les Japonais peuvent faire des miracles.


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