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Le "miracle" de Yokohama

YOKOHAMA, 11 juin - Le titre de cette chronique est sûrement excessif mais c'est pourtant bien ainsi que certains Japonais ont qualifié la victoire historique de leur équipe aux dépens des Russes. Cinq jours après la République de Corée, leurs voisins nippons ont en effet décroché leur première victoire en Coupe du Monde.

On l'a sentait venir cette victoire, surtout après le match que les Japonais avaient fourni face aux Belges. La prestation des joueurs de Philippe Troussier n'avait pas manqué de surprendre tout le monde tant les joueurs asiatiques se sont battus comme de beaux diables, s'engageant dans les duels comme si leur vie en dépendait et passant finalement à deux doigts de s'imposer d'entrée. Mais allaient-ils repartir sur ces mêmes bases et faire trébucher cette équipe de colosses ? Rien n'était moins sûr.

Le public japonais, qui ne doute jamais, se massait à l'entrée du stade international de Yokohama plusieurs heures avant le coup d'envoi. Rouge et blanc dans le visage, portant le maillot bleu du onze nippon par dizaines de milliers ou pour d'autres des costumes des plus originaux, tous venaient vibrer pour leur équipe et vivre un moment particulier. Ailleurs, c'était partout la même excitation et la même attente. 50000 personnes se trouvaient dans le stade olympique de Tôkyô pour suivre la rencontre sur écran géant et des millions de gens étaient devant leurs postes. Pour illustrer cet engouement, l'exemple le plus saisissant était sûrement la désertion des machines à sous (Pachingo games). D'habitude, ces salles, présentes à tous les coins de rue, font le plein en soirée et là, ne restaient que deux ou trois inconditionnels par salle.

Sur le terrain, les Japonais firent céder la défense russe en deuxième mi-temps, sur un enchaînement parfaitement maîtrisé et conclu par Junichi Inamoto. Déjà buteur face à la Belgique, le milieu d'Arsenal a reçu un ballon de son coéquipier Yanagisawa à 10 mètres du but et l'a calmement placé du plat du pied au fond des filets. Malgré la pression imposée par les Russes en fin de match, les Nippons ont tenu, concrétisant ainsi leur rêve et déclenchant une liesse populaire.

 
 
 
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